Le critique intérieur

✨ Quand le doute sabote vos élans : faire la paix avec son critique intérieur

Il vous est déjà arrivé d’avoir l’IDÉE du siècle, non ?
Cette idée qui vous fait vibrer.
Vous sentez un vrai élan. L’enthousiasme monte, vous avez presque l’impression de pouvoir soulever des montagnes. Vous y croyez. Fort.

Mais voilà… quelques minutes ou quelques heures plus tard, le doute s’installe.
Et cette voix intérieure commence son travail de sape :

« Non mais tu crois vraiment que tu es le seul à y avoir pensé ? »
« C’est trop compliqué, t’y arriveras pas. »
« Si c’était une idée de génie, quelqu’un l’aurait déjà lancée. »
Et le coup de grâce : « Tu n’en es pas capable. »

Cette dernière…
Elle a brisé des élans, des rêves, des projets. Elle a figé bien des cœurs.

Mais savez-vous qui parle à travers cette voix ?
Ce n’est pas « vous contre vous ». C’est une partie de vous : ce que j’appelle le critique intérieur — ou le tyran intérieur.

🔍 Le rôle inattendu du critique intérieur

Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce critique a, à l’origine, une intention positive : il veut vous protéger. De l’échec. Du rejet. Du ridicule.
Le problème, c’est que sa stratégie est complètement à côté de la plaque.

Résultat : il vous fige au lieu de vous faire avancer.
Il vous paralyse pour vous éviter la douleur, alors qu’il finit par en provoquer une autre : celle de la stagnation.

Et comme il vise la perfection, il préfère l’inaction.

« Ce ne sera jamais parfait, alors à quoi bon essayer ? »

🎯 Que faire ? L’écouter… mais autrement.

Le réflexe habituel, c’est de vouloir le faire taire.
Mais la vraie solution, c’est de l’écouter différemment.

Voici 4 étapes simples pour transformer ce dialogue intérieur :

1. Repérer sa voix

Apprenez à identifier quand le critique intérieur s’active :

• Dans quelles situations ? (lancement de projet, prise de parole, relations…)

• Quels mots utilise-t-il ?

• Quel ton emploie-t-il ?

Plus vous le repérez, plus vous reprenez du pouvoir.

2. Identifier les croyances cachées

Derrière chaque remarque du critique se cache une croyance bien ancrée :

« Je ne suis pas capable »
« Je dois réussir du premier coup »
« Si ce n’est pas parfait, c’est un échec »

Ces croyances sont souvent inconscientes, mais les mettre en lumière, c’est le début de la transformation.

3. Apporter de la douceur

Lorsque cette voix surgit, ce n’est pas de brutalité dont vous avez besoin, mais de douceur.
Il ne s’agit pas de s’apitoyer, mais de prendre soin de cette partie blessée.

Lui parler avec bienveillance, c’est un acte d’amour envers vous-même.
Et ça change tout.

4. Dialoguer avec le critique intérieur

Prenez une position de guide intérieur, avec fermeté et respect.
Un peu comme ceci :

🗣️ Critique intérieur : « Arrête, ce ne sera jamais assez bien. Tu vas te planter. »

💬 Vous : « Merci de vouloir me protéger. J’ai entendu ta peur. Mais cette fois, je vais agir quand même. Je vais essayer. Ce ne sera peut-être pas parfait, mais ce sera un pas. Et je suis prêt(e) à me prouver que je peux avancer. »

Et si vous le sentez, ajoutez une pointe d’humour :

« Franchement, tu ne t’en lasses pas de cette mission rabat-joie ? Je suis sûr qu’on peut te trouver une meilleure place dans ma vie. »

🚪 Ouvrir une porte, monter une première marche

Lorsque vous osez faire ce premier pas, aussi minuscule soit-il, vous commencez à renverser la croyance centrale : « Je ne suis pas capable ».

Car si vous le faites… alors c’est faux.
Vous êtes capable.
Et c’est le début d’une nouvelle relation à vous-même.

💫 En conclusion

Ce critique intérieur ne disparaîtra peut-être jamais complètement.
Mais vous pouvez changer la nature du dialogue, le rendre plus juste, plus équilibré, plus aimant.

Alors, à vous qui lisez ces lignes :
👉 Quelle est la première marche que vous pouvez monter aujourd’hui ?
👉 Quelle est la porte que vous pourriez oser pousser, rien que pour vous ?

Parce que si votre intention est d’être en respect avec vous-même et avec le monde…
Alors vous le méritez pleinement.